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Journée d'étude

Dire la peinture

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
UFR de philosophie

Journée d'étude organisée par Sergio Rodriguez (Master 2 Philosophie et Histoire de l'Art) avec le soutien de l'UFR de philosophie

09:00 Bruno Haas
Poussin, introduction à la description des fonctionnalité déictiques en peinture. 
Poussin et le système des couleurs primaires. 

09:30 Sergio Rodriguez
Dans l’œuvre de Mondrian, au cœur même de la sérialité structurante, certaines unités fonctionnelles attirent notre attention.
Par la description déictique de ces éléments on avance vers une critique interne de l’œuvre et enfin  vers une syntaxe visuelle. Au fondement de cette grammaire sans parole que Mondrian a voulu opposer au tragique et à la nature, y a-t-il une logique picturale ?

10:00 Christian Seidler
Christian Seidler (notamment à Munich et Mannheim) recherche des parallèles structurels  fonctionnels entre la peinture et la musique dans le domaine de la musique de la Renaissance. Les  découvertes récentes des études artistiques ont été transposées de manière très fructueuse dans le  domaine de la musique et ont abouti au développement d'une méthode historiquement et  critiquement adéquate pour une analyse approfondie du répertoire de la Renaissance, importante  à la fois pour les interprétations musicales et pour sa compréhension. le contexte de l’histoire intellectuelle.

10:30 Pause Café

10:45 Charlotte Labeille
Titre à définir

11:15 Thomas Legouge
Ascensions divines et structures cosmologiques dans la peinture de la Renaissance

11:45 Bertrand Prévost
Pédagogie du problème plastique

12:15 Discussion 
Dirigée par M. Bruno Haas, Avec M. Étienne Jollet et M. Bernard Prévost

12: 45 - 13:45 Pause

13:45 Rick Drasdo
Éléments pour une syntaxe fonctionnelle de l'image au XVIe siècle : le rôle des arbres.
Dans cette contribution, il s'agira de développer, à partir d'exemples, quelques outils descriptifs  qui aident à saisir la structure interne des images au XVIe siècle. Le rôle de l'arbre sera exposé  comme un exemple précis d'une fonction déictique. La présentation de cette fonction permettra  une réflexion sur les changements de catégories descriptives selon le contexte historique des  œuvres décrites. 

14:15 Pai Liu 
En appliquant la description fonctionnelle à des catégories essentielles de la philosophie et de  l’esthétique chinoises, telles que 筋⾻ (jīn gǔ), ⽓韵 (qì yùn), 意境(yì jìng), un observateur étranger peut également accéder à la beauté d'une œuvre qui lui serait autrement obscure. Loin d'une  approche culturaliste figée dans des cadres préconçus, la déixis fonctionnelle consiste en un regard  poétique, au sens de dichterisch — où l'acte même de regarder devient une expérience créatrice, une  manière d'enrichir et de réinventer l’œuvre. Par ce regard poétique, nous accédons dans le domaine de l’indicible et de l’intraduisible, pour atteindre ce qui est beau et profondément humain.  

14:45 Francis Haselden
Est-ce ennuyeux de parler d’une peinture ? 

15:15 Lukas Bickel
Il s’agira pour nous d’examiner le rapport entre la prière et l'image, en posant à la fois une  question méthodologique. Les pratiques de prière autour de 1250 (auteur: David von Augsburg, textes en Allemand et Latin) mèneront à la question de savoir comment le symbolique et  l'imaginaire y sont articulés. Ces deux propositions servent de fil conducteur : la prière est une  locution devant l'image. L'image est un corrélât de la prière.

15:45 Franz Engel
Titre de l’intervention à définir 

16:15 Pause Café

16:30 Eva-Laura Bucher
Titre à définir

17:00 Léo Kaut
Le spectateur face à la peinture
Face aux tableaux de Barnett Newman on a souvent l’impression que c’est la couleur peinte qui  crée cet espace visuel que l’on perçoit. Newman lui-même a écrit là-dessus. Cependant, pour que  les tableaux ne soient pas des explications picturales des écrits, il faut qu’ils le montrent à travers  leurs propres moyens : comment créent-ils cet espace total qui regarde le spectateur et lui permet  de ressentir, même apprendre, sa propre présence en face du tableau ? 
Ce discours théorise, à partir de quelques tableaux de Newman, comment ils créent cette  « situation iconique » dont le spectateur fait partie au moment où il entre dans la contemplation du  tableau. Il se porte sur l’analyse structurale des tableaux pour trouver les fonctionnes des éléments  picturaux qui attribuent une place au spectateur tout en considérant le format spécifique de chaque tableau.

17:30 Alisa Zhiliaeva
My Bed de Tracey Emin : entre la peinture et l’installation
L’intention de l’intervention est de démontrer comment les installations et les scénographies  contemporaines participent à l’énonciation de l’œuvre peinte. Partant de l’œuvre My Bed de  Tracey Emin, nous allons retracer ses références et ses prédécesseurs, afin, d’un côté, d’expliciter la  construction de l’œuvre, et, de l’autre, d’étudier les principes de son fonctionnement.

18:00 Ilias Giakoumakis
Dans les dernières pages de brouillon de Friedrich Nietzsche, lors de son séjour à Turin, nous est raconté une petite histoire sur des nains (Zwerg) et un Géant (Riese) qui s'apprête à créer un Déluge. 

Il sera lieu de méditer ces deux figures de la littérature de Nietzsche, à travers une étude sur le  phrasage textuel, et d'en comprendre leur proximité avec la découverte, interdite, d'un monde  infernal


Dimanche 30 mars 2025
Atelier au Musée du Louvre, animé par M. Bruno Haas
Nicolas Poussin, 1648 Eliézer et Rébecca. 
Inscription par mail auprès de Sergio Rodriguez : roca.sergio@proton.me

 


Affiche Dire la peinture
(PDF, 519 Ko)